3 raisons de faire appel à un CPA pour votre PME

En tant qu’entrepreneur, il est tout à fait normal que les finances de votre entreprise soient un aspect de votre vie professionnelle qui vous préoccupe. L’importance pour une entreprise de garder ses finances en ordre n’est plus à prouver.

Qu’il s’agisse de se conformer à des obligations légales ou bien afin de tirer le meilleur profit possible des déductions et des crédits disponibles, les arguments ne manquent pas. En quoi l’expertise d’un CPA pour votre PME peut-elle vous être utile pour vous aider dans cette démarche?

Gérer l’ensemble des tâches de fiscalité

Les tâches de comptabilité qui accompagnent le fait d’être à la tête d’une entreprise sont nombreuses : tenue de livres, traitement des paies, impôts, gestion des remises gouvernementales, planification fiscale et bien d’autres. 

Comme la quantité de documents et de fichiers à gérer peut être considérable, le tout peut devenir une tâche difficile à assumer. Cela est d’autant plus vrai que le quotidien d’un entrepreneur est habituellement déjà bien chargé.

Qui plus est, la gestion des papiers et documents financiers demande une certaine rigueur afin de ne rien perdre et de maintenir l’organisation. Se retrouver avec des documents manquants au moment de faire les impôts ou bien omettre de demander un crédit d’impôt font certainement partie des situations à éviter.

C’est justement pour éviter ce type de complication, mais aussi pour épargner le temps qu’impliquent toutes ces tâches, que le recours à un CPA est une option à retenir. 

Rappelons que la présence d’erreurs dans les données fournies lors de vérifications fiscales ne peut que prolonger le processus de vérification, ce qui n’est évidemment jamais souhaitable. 

L’aide d’un CPA pour vos impôts

La gestion des impôts peut représenter tout un casse-tête pour une entreprise. En effet, les données à compiler peuvent être nombreuses, tout autant que les documents à rassembler. Un CPA  est le professionnel tout désigné pour vous aider à y voir plus clair et à ne rien oublier qui soit susceptible de vous pénaliser sur le plan fiscal.

Qui plus est, il sera en mesure de vous offrir des conseils en stratégie financière ciblés. Voilà un avantage de taille, lequel n’est possible qu’en confiant les finances de votre entreprise à un comptable professionnel. Ce dernier mettra à profit son expertise et ses connaissances pour vous aider à profiter de l’ensemble des déductions fiscales et crédits d’impôts auxquels votre entreprise a droit.

Des stratégies fiscales adaptées à votre situation

Nous l’oublions trop souvent, mais faire affaire avec un comptable professionnel vous permet de pouvoir tirer profit des meilleures stratégies fiscales. En effet, la fiscalité possède une dimension stratégique, ce qui implique la possibilité de mieux s’en tirer au niveau de l’impôt à payer lorsque l’on possède un stratège d’expérience à ses côtés. 

Le monde des impôts étant vaste et complexe, un CPA vous aidera à profiter de précieux conseils en stratégie financière.

Comment connaître l’état financier d’une entreprise?

Connaître les états financiers d’une entreprise peut être une information utile à connaître pour de nombreux intervenants : dirigeants, actionnaires et investisseurs. Pour avoir accès aux renseignements qui témoignent de la santé financière d’une entreprise, plusieurs options existent et le choix de l’une d’entre elles dépend étroitement du lien qui vous unit à l’entreprise.

Quelles sont les options disponibles?

Pour connaître les états financiers d’une entreprise, trois types de mandats financiers existent : l’audit comptable, la mission de compilation et la mission d’examen. Toutefois, il faut mettre de l’avant que ces trois exercices financiers possèdent plusieurs différences dignes de mention.

La mission de compilation

La mission de compilation vise à rassembler en un seul document l’ensemble des données financières d’une entreprise pour les présenter sous forme d’états financiers. Lors de ce processus, l’expert-comptable ne donne aucune assurance quant à la présence ou l’absence d’anomalies financières. 

Au besoin, il pourra émettre un doute raisonnable à cet égard et demander au client de fournir plus d’informations afin de joindre ces dernières aux états financiers.

La mission d’examen

Pour connaître la situation financière de leur entreprise, les dirigeants de celle-ci peuvent également opter pour une mission d’examen. Cette dernière est effectuée à l’externe par un comptable professionnel agréé. 

Son rôle consiste essentiellement à fournir une opinion sur la plausibilité des états financiers ainsi que sur leur conformité par rapport aux normes en vigueur au moment de la mission d’examen. On peut donc affirmer que le degré d’assurance quant à l’exactitude des informations est supérieur à celui qu’offre la mission de compilation.

Ce type d’exercice financier peut s’avérer être une exigence de la part de futurs partenaires en affaires, mais aussi de la part de créanciers. Pour les uns autant que pour les autres, un degré supérieur de garantie concernant la bonne situation financière de l’entreprise peut être nécessaire.

En dernier lieu, il convient de rappeler l’importance d’une mission d’examen lors de la vente d’une entreprise. Tout acheteur souhaite évidemment acquérir une entreprise viable, dont les finances sont le reflet d’une gestion effectuée avec diligence et rigueur. D’ailleurs, les états financiers contribueront à fixer un prix de vente qui soit représentatif de la valeur réelle de l’entreprise.

L’audit financier interne et externe

Pour sa part, l’audit financier ou audit comptable pousse son analyse un peu plus loin. Ce dernier pourra donner un verdict concernant la présence ou l’absence d’anomalies dans les états financiers de l’entreprise. L’audit financier peut être effectué à l’interne par un membre de l’entreprise ou bien être réalisé à l’externe, par un comptable professionnel agréé.

Si l’audit interne est toujours initié par les membres de la direction, l’audit externe peut l’être autant par ceux-ci pour profiter d’un regard externe ou bien par les actionnaires, créanciers et investisseurs.

Évidemment, avoir un aperçu juste et réaliste de la situation financière d’une entreprise est nécessaire, autant pour ceux qui y investissent que pour ceux qui en gèrent les opérations au quotidien

Comment faire de l’optimisation fiscale pour une entreprise?

En quoi consiste donc l’optimisation fiscale pour entreprise? Ce terme regroupe l’ensemble des stratégies fiscales qu’une entreprise peut utiliser afin de diminuer l’impôt à payer. Pour en profiter, voici un aperçu des meilleurs conseils en stratégie financière à mettre en application.

Conseil en stratégie financière 1 : bien comprendre l’optimisation

Pour profiter des tous les avantages qui découlent d’une bonne stratégie d’optimisation fiscale pour entreprise, il convient tout d’abord de connaître les éléments qui sont au cœur même de celle-ci : déductions, cotisations et crédits d’impôts. Cet élément semble évident, mais c’est effectivement le point de départ de votre essor financier.

Développer une stratégie d’optimisation fiscale pour entreprise implique précisément une bonne connaissance de ces éléments. Vous n’avez pas en main toutes les cartes requises pour en arriver à élaborer une stratégie fiscale optimisée et vous assurer le maximum de bénéfices? Dans ce cas, le recours à un fiscaliste est une solution avisée pour vous permettre de ne pas y perdre au change.

Conseil en stratégie financière 2 : profiter des déductions 

Pour aider les entreprises du Québec à prospérer, plusieurs déductions existent. Miser sur les déductions fiscales pour réduire au maximum le revenu imposable fait assurément partie des conseils à suivre pour élaborer une stratégie d’optimisation fiscale pour entreprise.

La première de celle-ci est la déduction pour petites entreprises du Québec (DEP). Procurant une déduction pouvant aller jusqu’à 7.5% du taux d’imposition provincial, il ne faut remplir que deux conditions pour y avoir droit :

  • être une société privée sous contrôle canadien
  • avoir fait moins de 15 millions en capital au cours de l’année précédente

Pour les entreprises se qualifiant également en tant que société privée sous contrôle canadien, mais dont le chiffre d’affaires dépasse cette somme, il est possible de demander la déduction accordée aux petites entreprises (DAPE). Cette dernière vous permettra de sauver jusqu’à 9% d’impôt provincial.

Conseil en stratégie financière 3 : profiter des crédits d’impôts 

S’il est pratique pour une entreprise de réduire son revenu imposable grâce aux déductions fiscales, profiter des crédits d’impôts est une stratégie d’optimisation fiscale pour entreprise qui ne doit pas être sous-estimée. Comme les crédits d’impôts destinés aux entreprises sont nombreux et diversifiés, faire affaire avec un fiscaliste pourrait vous aider à ne pas manquer une occasion d’en profiter.

Votre entreprise œuvre dans le secteur de la recherche scientifique et du développement? Des crédits d’impôts peuvent vous soutenir dans vos projets. Cela est également vrai pour les entreprises œuvrant dans un grand nombre de secteurs comme celui de la technologie, de la pêche ou bien du cinéma.

Conseil en stratégie financière 4 : penser à long terme

Afin de mettre à l’œuvre une stratégie d’optimisation fiscale pour entreprise qui soit profitable, il importe de penser à long terme. Qu’arrivera-t-il aux fonds accumulés dans votre société de portefeuilles d’investissement une fois que l’heure de la retraite a sonné?

Comme l’ampleur de la somme accumulée peut impliquer le paiement d’un montant considérable en impôts, il s’agit certainement d’un élément à considérer pour éviter d’être perdant à cet égard. N’oublions pas de mentionner l’impôt qui devra être déboursé lors du retrait de l’épargne-retraite.

Comment gérer la comptabilité d’une PME?

La bonne gestion de la comptabilité d’une entreprise est une condition essentielle à son succès. Elle assure également de répondre à ses obligations, d’éviter des pénalités et des intérêts et de recevoir des aides gouvernementales. Que faut-il donc savoir pour effectuer une gestion saine et efficace de la comptabilité d’une PME?

Opter pour l’ouverture d’un compte d’entreprise

Bien que cela ne soit pas une obligation au sens de la loi, il est fortement recommandé d’avoir recours à un compte bancaire d’entreprise pour gérer les finances de la PME. L’idée derrière cette suggestion est de miser sur l’établissement d’une division claire entre vos finances personnelles et celles de votre entreprise.

De cette façon, nulle crainte qu’un mélange ou une confusion ne vienne brouiller les cartes et donner une vision inexacte de l’état des finances de l’entreprise. De plus, le fait de détenir un tel compte vous permet de pouvoir les transférer dans un logiciel de comptabilité pour les comptabiliser.

De surcroît, la possession d’un compte bancaire voué précisément aux activités de l’entreprise facilitera la réception des aides et déductions gouvernementales auxquelles l’entreprise a droit.

La comptabilité d’une PME : qui devrait s’en occuper?

Gérer vous-même la comptabilité de votre entreprise

À savoir qui devrait s’occuper de la comptabilité de la PME, sachez qu’il est possible d’assumer cette tâche vous-même. Toutefois, il est fortement recommandé d’avoir recours à un cours de base en comptabilité destiné aux petites et moyennes entreprises.

Mentionnons également les formations en ligne qui peuvent vous aider à parfaire vos connaissances et à comprendre les rudiments de la tenue de livres. Vous devrez toutefois faire preuve de rigueur et être en mesure de consacrer le temps nécessaire à cette tâche. En effet, un suivi sous le signe de la diligence doit être effectué à chaque mois ainsi qu’à chaque semaine.

N’oublions pas de mentionner les nombreuses autres tâches qui accompagnent la comptabilité d’une PME : l’application adéquate de la taxe de vente, la gestion de la trésorerie, la gestion des paies de vos employés et sous-traitants, etc. L’utilisation d’un logiciel de comptabilité sera bien sûr indispensable pour effectuer et centraliser l’ensemble des opérations financières de votre entreprise.

Confier la gestion de la comptabilité d’une PME à des professionnels

Votre horaire est très occupé et le temps se veut une denrée rare dans votre quotidien? Dans ce cas, confier la gestion de la comptabilité de votre PME à un professionnel serait probablement une décision plus avisée. Cela est d’autant plus vrai que vous n’avez peut-être pas la perle rare pour s’en occuper au sein même de votre entreprise.

Un expert-comptable sera en mesure de vous assister de façon professionnelle dans l’ensemble des tâches relatives à la comptabilité d’une PME. Ces dernières incluent notamment le traitement de la paie, la conciliation des comptes bancaires, le contrôle du budget et le suivi de la trésorerie.

Les tâches étant aussi nombreuses que diversifiées, le recours à un professionnel pour s’occuper de la comptabilité de votre entreprise peut certainement être d’un grand secours. Cela est d’autant plus vrai qu’il en va de la santé financière et de l’avenir de votre entreprise.

Quelle est la différence entre le conseil et l’audit comptable?

Bien qu’ils portent des noms similaires, le conseil comptable et l’audit comptable poursuivent des objectifs différents. Quelles sont donc les particularités qui opposent ces deux types d’exercices financiers?

Le conseil comptable

Tel que son nom l’indique, le conseil comptable vise à conseiller une entreprise afin de lui permettre d’atteindre certains objectifs financiers, mais aussi certaines ambitions. Il s’agira alors de déterminer quels sont les moyens à mettre en œuvre pour que l’entreprise puisse paver la voie du succès pour les années à venir.

Pour ce faire, les membres du conseil comptable vont mettre à profit leur expertise pour proposer différentes avenues pour que l’entreprise puisse évoluer dans la direction souhaitée. Fait important à noter concernant celui-ci : il est effectué le plus souvent sur une base volontaire et ne relève donc que rarement d’une obligation légale.

L’audit comptable

L’audit comptable poursuit une mission bien différente du conseil comptable. Son rôle est plutôt de s’assurer que les processus internes (procédures, points de contrôle, transmission de l’information, etc.) sont en mesure d’éviter les erreurs ou anomalies financières.

Il devra s’assurer que l’ensemble des processus sont conformes aux normes établies et si nécessaire, proposer les ajustements à faire pour qu’ils le soient. Si certaines erreurs ou anomalies sont effectivement présentes, un audit comptable permet de les repérer.

On parle d’audit comptable interne lorsque celui-ci est réalisé par des individus faisant partie de l’organisation (souvent nommés par les membres du conseil d’administration). Dans ce cas, l’audit sera demandé par les membres de la direction, lesquels ont tout intérêt à être bien au fait de la santé financière de l’entreprise.

L’audit comptable externe, de son côté, est réalisé par un comptable professionnel agréé qui ne travaille pas pour l’entreprise. Il peut être effectué pour les dirigeants, mais aussi pour le compte des actionnaires et des investisseurs. Ces derniers voudront également savoir si l’entreprise est en bonne position sur le plan financier avant d’investir dans celle-ci ou d’en devenir officiellement actionnaire.

Parmi les autres fonctions assumées par l’audit comptable, notons qu’il permettra à l’entreprise d’identifier les risques auxquels elle devra faire face. Enfin, il permet aussi de vulgariser l’information financière aux dirigeants, actionnaires et investisseurs.

Audit comptable ou conseil d’audit : une relation différente

En raison des buts différents qu’ils poursuivent, l’audit comptable et le conseil d’audit impliquent une relation également fort différente avec le client. Plus concrètement, on peut dire que le rôle de l’auditeur ne sera pas aussi actif et investi que celui joué par le conseil. Pourquoi donc? Tout simplement parce que son rôle et la portée de celui-ci sont plus restreints. Il se limitera à repérer les dysfonctionnements et non pas à les régler.

De son côté, le conseil d’audit possède un pouvoir d’action dont le spectre est beaucoup plus étendu. En plus de proposer des correctifs, il offrira des conseils personnalisés visant à favoriser l’essor d’une entreprise. Il aidera cette dernière à prendre des décisions judicieuses en fonction de l’objectif financier poursuivi.

Enfin, mentionnons que sa capacité à mettre un plan d’action à l’œuvre du début à la fin dans le meilleur intérêt de ses clients demeure sa mission principale. Son rôle vise donc beaucoup plus à accompagner ceux-ci que cela est le cas dans le cadre d’un audit comptable.

Qu’est-ce qu’une mission de compilation?

Parmi les différents exercices financiers auxquels peut se soumettre une entreprise, on compte l’audit financier interne ou externe, la mission d’examen, mais également la mission de compilation. En quoi consiste donc cet exercice financier et où réside son utilité? Voici tout ce qu’il faut savoir à son sujet.

Une mission de compilation : c’est quoi?

En bref, on peut dire qu’une mission de compilation est un mandat par l’intermédiaire duquel un comptable professionnel agréé recueille l’ensemble des informations financières dont une entreprise dispose. Ces renseignements seront alors présentés sous la forme d’états financiers.

Tel que son nom l’indique, l’objectif de la mission de compilation se résume uniquement à ce travail de compilation. Par le fait même, on peut dire que ce type de mandat financier n’est pas un exercice de certification au même titre que l’audit.

Le degré d’assurance qu’offre une mission de compilation est donc moins élevé que celui procuré par ce dernier, lequel assure la conformité de même que l’exactitude des informations contenues à l’intérieur des documents.

Advenant que la compilation des informations suggère que des données pourraient être inexactes pour une raison quelconque, son rôle se limitera à recueillir des informations et explications supplémentaires auprès du client pour lequel il travaille.

L’objectif de la mission de compilation

Maintenant que nous avons défini ce en quoi consiste une mission de compilation, une question se pose tout naturellement : quel est donc l’objectif poursuivi par cet exercice hormis le fait de compiler des états financiers?

Bien que n’étant pas audité, une mission de compilation en dit long sur la santé financière d’une entreprise. Voilà d’ailleurs le type de bilan qui est recherché autant par cette dernière qui voudra avoir une représentation juste de l’état de ses finances, mais aussi par les institutions financières. En effet, celles-ci peuvent demander un rapport de compilation avant d’accorder un prêt.

De plus, il faut savoir que ce type de document peut être utile en vue des déclarations d’impôts et constituer une forme de préparation à ceux-ci. Comme l’ensemble des états financiers sont regroupés dans un seul et même rapport, la mission de compilation permet effectivement de faciliter grandement le déroulement de cette procédure annuelle.

Les éléments inclus dans un rapport de compilation

Afin de répondre aux normes en vigueur, le rapport résultant de la mission de compilation devra contenir plusieurs informations parmi lesquelles on trouvera notamment :

  • la période couverte
  • une déclaration garantissant que la mission de compilation a été effectuée de façon à répondre aux normes en vigueur
  • une déclaration attestant que les états financiers n’ont pas été audités et que l’expert-comptable n’est donc pas responsable de leur vérification
  • des indications claires concernant les parties impliquées (client et entité comptable)

Depuis l’application de la norme NCSC 4200 (entrée en vigueur le 14 février 2021), le rapport de la mission de compilation tend à mieux définir les objectifs et limites impliqués par cet exercice financier. À titre d’exemple, plus d’informations sont désormais fournies en ce qui a trait à la méthode employée lors de l’accumulation des données. 

Quelle est la différence entre l’audit interne et l’audit externe?

S’il est vrai que l’audit interne et externe portent des noms similaires, plusieurs différences les opposent. Leurs objectifs, de même que les individus auxquels ils s’adressent ne sont notamment pas les mêmes. Voici donc tout ce que vous devez savoir sur leurs différences.

Que faut-il savoir sur l’audit interne?

Tel que son l’indique, ce type d’audit désigne un processus interne à l’entreprise et est donc effectué par un employé. Ce dernier a comme objectif de surveiller les processus et les contrôles financiers mis en place au sein de l’entreprise.  Les enjeux liés aux risques de l’entreprise ainsi qu’aux pratiques commerciales vont faire l’objet de son analyse.

Grâce à son expertise et à ses connaissances dans ces domaines, l’auditeur interne pourra s’assurer de la conformité des opérations de l’entreprise. De surcroît, il garantira également le respect des normes qui encadrent la gestion des finances de celle-ci.

Plusieurs documents seront soumis à l’analyse effectuée lors d’un audit interne : les politiques internes, les rapports financiers de l’entreprise ainsi que l’ensemble de ses procédures opérationnelles.

L’audit interne consiste à observer les contrôles et les processus mis en place dans l’entreprise pour s’assurer de leur légitimité. En cas de violation ou bien de défaillance, l’auditeur sera en mesure d’en repérer les indices pour prendre les mesures qui s’imposent par la suite. Il faut savoir qu’un audit interne peut être effectué plusieurs fois par année et ce, à n’importe quel moment durant celle-ci.

L’audit interne sera bien sûr important pour les dirigeants d’une entreprise qui ont tout intérêt à vouloir encadrer ses opérations commerciales, tout en assurant une saine gestion des risques auxquels celle-ci doit faire face.  

L’audit externe : des objectifs différents

L’auditeur externe, pour sa part, ne fait pas partie de l’entreprise pour laquelle l’audit est effectué. Il s’agit plutôt d’un comptable professionnel agréé engagé par celle-ci. Son rôle consiste à faire l’analyse des états et rapports financiers de l’entreprise afin de garantir leur conformité avec les normes en vigueur.

Contrairement à l’audit interne, il ne se concentre donc pas sur les pratiques commerciales et sur les préoccupations relatives aux risques auxquels l’entreprise est exposée.

Audit interne et externe : pour qui et quand?

Dans un autre ordre d’idées, soulignons que l’audit externe sera effectué au bénéfice de plusieurs intervenants, tandis que l’audit interne sera réalisé pour les membres de la direction. 

Un audit externe pourra procurer aux actionnaires la tranquillité d’esprit de savoir que l’entreprise est en règle et que personne n’interfère illégitimement dans ses opérations. Il pourra également servir de preuve auprès des prêteurs, créanciers et investisseurs que l’entreprise est en bonne santé financière.

Enfin, une dernière différence l’oppose à l’audit interne : il n’est effectué qu’une fois par année. Une exception peut toutefois s’appliquer, notamment pour les sociétés cotées en bourse où un audit intérimaire est souvent effectué. 

3 conseils de fiscalité pour les entreprises

Peu importe le domaine dans lequel votre entreprise évolue, plusieurs conseils fiscaux peuvent vous aider à atteindre vos objectifs financiers et même à les dépasser. Quels sont les meilleurs conseils de fiscalité destinés aux entreprises?

Tirer profit des crédits d’impôts et déductions possibles

Au même titre qu’un particulier, une entreprise a tout intérêt à tirer profit des crédits d’impôts et des déductions disponibles. Comme il est vrai que chaque palier de gouvernement détermine le taux d’imposition qu’il fixe et que celui-ci varie au fil des ans, l’impact de cet avantage sera évidemment lui aussi variable.

C’est à ce moment qu’il peut être intéressant de faire appel à l’expertise d’un comptable. Ses conseils en fiscalité des entreprises vont inclure des recommandations à jour sur les aides dont vous pourriez profiter.

Parmi ces dernières, notons la déduction pour petites entreprises du Québec. Celle-ci permet tout de même de réduire jusqu’à 7.5% du taux d’imposition provincial. Les conditions à remplir pour y avoir droit sont les suivantes :

  • être une société privée sous contrôle canadien
  • avoir versé un capital ne dépassant pas 15 millions au cours de l’année précédente

Pour les entreprises dépassant cette somme et pouvant également se qualifier, il existe une seconde option : une déduction pouvant réduire le taux d’imposition à 9% au lieu de 15%. Le gain encouru peut atteindre jusqu’à 30 000$ par année. La déduction accordée aux petites entreprises (DAPE) offre donc un avantage fiscal de taille. Précisons que la déduction s’applique à la première tranche de 500 000$ des bénéfices d’une entreprise exploitée activement.

Enfin, parmi les conseils en fiscalité aux entreprises dont vous pourriez tirer profit, mentionnons également les crédits d’impôts voués à la recherche ainsi qu’au développement et concernant les sociétés privées. Avec un crédit d’impôt majoré à 35%, l’avantage peut atteindre 3 millions.

Faire appel à un conseiller en fiscalité des entreprises

Le rôle de cet expert est justement de vous offrir des conseils fiscaux adaptés aux entreprises, lesquels vous donneront la chance de limiter votre imposition. Il pourra vous renseigner sur l’ensemble des déductions auxquelles vous avez droit, incluant notamment celles mentionnées précédemment.

Il s’agit certainement d’un avantage de taille pour n’importe quelle entreprise. De plus, ce professionnel sera en mesure d’offrir des conseils fiscaux judicieux lorsqu’une intégration fiscale entre les actionnaires et la société est nécessaire.

En établissant votre stratégie fiscale à court, moyen ou long terme, un comptable professionnel agréé pourra également vous offrir de précieux conseils sur plusieurs techniques fiscales comme les régimes de retraite, le gel successoral, le roulement fiscal et bien d’autres. Ses conseils fiscaux pourront aussi être d’une grande aide lors de la vente, de la fusion ou de l’acquisition d’une entreprise.

Des conseils de fiscalité destinés aux entreprises

Pour les entreprises constituées en actions

Il faut savoir qu’une entreprise constituée en société dont les employés ont cumulé plus de 5500 heures durant l’exercice disposera d’un taux d’imposition plus bas pour la première tranche de 500 000$.

On nomme ce niveau le « le plafond des affaires ». Pour éviter d’être imposé à un taux maximal de 26.5%, il sera donc conseillé de ne pas dépasser ce niveau. Plusieurs stratégies peuvent être proposées pour y arriver :

  • verser une dividende
  • rémunérer un membre de votre famille
  • verser un boni ou un salaire à l’actionnaire
  • déduire toutes les dépenses admissibles

Pour les entreprises qui ne sont pas constituées en actions

Bien entendu, les entreprises non constituées en société gagneront également à profiter au maximum des dépenses admissibles. Dans un second temps, n’oublions pas de mentionner plusieurs astuces comme le fait de choisir judicieusement la date où une vente aura lieu. Cela permettra de profiter de l’effet fiscal de celle-ci au moment voulu.

Vos revenus sont plus élevés que vos besoins le requièrent? Dans ce cas, l’incorporation pourrait être une façon intéressante de faire en sorte qu’une partie des revenus soit imposée à un taux inférieur. 

Enfin, la transformation des dettes personnelles en dettes d’affaires peut également faire partie des conseils de fiscalité destinés aux entreprises à suivre.

Quel est l’intérêt d’un conseiller en fiscalité des entreprises?

En tant que gestionnaire et dirigeant d’entreprise, vous hésitez peut-être quant à l’idée de faire affaire avec un conseiller en fiscalité des entreprises. Pourtant, cet expert fiscal, dont il ne faut pas sous-estimer l’importance, peut vous aider à bien des égards. Quel est donc son rôle et pourquoi devriez-vous faire appel à ce professionnel?

L’optimisation fiscale

Bien qu’il soit possible de s’occuper soi-même de la fiscalité de son entreprise, savoir comment maximiser les gains financiers relatifs à celle-ci est tout autre chose. Voilà pourquoi il peut être bénéfique de confier cette tâche à un conseiller en fiscalité des entreprises.

Ce dernier sera en mesure d’optimiser l’imposition fiscale grâce à sa connaissance des règles en la matière, mais également d’assurer la conformité qui doit exister entre la fiscalité provinciale et fédérale. Les tâches effectuées par cet expert fiscal incluront donc :

  • l’optimisation et l’organisation des déductions et crédits d’impôts ;
  • une assistance pour les crédits de recherche et de développement ;
  • l’apport d’un soutien lors des restructurations corporatives ou de la vente d’une entreprise ;
  • la gestion de l’ensemble des obligations fiscales liées à la production d’impôts en accord avec les normes en vigueur ;
  • la gestion des taxes à la consommation ;
  • la mise en place d’une structure permettant une intégration fiscale entre l’entreprise et ses divers actionnaires (si applicable).

Une représentation auprès des autorités fiscales

Un conseiller en fiscalité des entreprises peut vous apporter un soutien en cas de contrôle fiscal ou bien de litige. Son expertise et sa connaissance des procédés mis à l’œuvre pour attester de la conformité de l’entreprise avec les règles fiscales (provinciales et fédérales) seront d’une grande aide. En effet, cela facilitera grandement le déroulement de ce processus ainsi que la communication avec les vérificateurs.

D’éventuels problèmes fiscaux seront démêlés et résolus plus facilement grâce à la présence d’un conseiller en fiscalité des entreprises, ce domaine requérant des connaissances à la fois précises, techniques et complexes.

D’ailleurs, il sera plus aisé de faire valoir ses droits auprès des autorités fiscales. Cela sera d’autant plus important lors de litiges, lesquels peuvent avoir des conséquences majeures pour l’entreprise et sa situation financière. Comme ceux-ci peuvent être particulièrement complexes, le soutien d’un conseiller en fiscalité des entreprises sera donc d’une grande aide.

Une stratégie fiscale personnalisée et avantageuse

Un conseiller en fiscalité des entreprises sera en mesure d’établir une stratégie fiscale adaptée à la réalité de l’entreprise, mais aussi à celle de son dirigeant. Ses conseils s’inscrivent dans le temps et tiennent compte des besoins de l’entreprise sur le plan fiscal à court, moyen ou long terme. La stratégie fiscale mise en place permettra donc à l’entreprise d’atteindre ses objectifs de croissance et de maximiser les gains financiers qu’elle pourra obtenir au fil du temps.

Vous aimeriez profiter de l’expertise d’un conseiller en fiscalité des entreprises pour soutenir l’essor de votre entreprise? Contactez-nous! Notre équipe d’experts pourra vous offrir des conseils personnalisés et adaptés à votre réalité.

Quelle est la différence entre la mission d’examen et l’audit?

Faire vérifier ses états financiers est important pour n’importe quelle entreprise ou organisation qui souhaite détecter de potentielles irrégularités, améliorer ses procédures internes ou bien avoir un bilan à présenter à d’éventuels futurs investisseurs.

Il existe toutefois plus d’une option au moment d’effectuer ce type de procédure, dont celle d’opter pour une mission d’examen ou d’audit. Quelle est donc la différence entre les deux?

Mission d’examen vs audit : un niveau de garantie différent

Bien que la mission d’examen doive être effectuée par un CPA titulaire d’un permis de comptabilité publique au même titre que pour l’audit financier, plusieurs différences subsistent entre les deux. La différence la plus significative est le niveau d’assurance offert quant à l’absence d’anomalies dans les états financiers. Alors qu’une mission d’examen vous offrira un niveau de garantie modéré, un audit financier vous donnera droit à un niveau de garantie élevé.

Mission d’examen vs audit : des procédures différentes

L’audit financier

Un audit financier cherchera d’abord à identifier les contrôles internes mis en place au sein de l’entreprise. Ces derniers sont examinés, puis validés ou remis en question. Plusieurs autres éléments relatifs aux états financiers seront examinés dont l’exactitude des transactions financières et des soldes de compte, la capacité de l’entreprise à payer ses comptes et la catégorisation des transactions dans les périodes financières appropriées. En dernier lieu, les estimations comptables réalisées par les membres de la direction seront également analysées.

Il s’agira d’une démarche visant à observer, mais également à mettre à l’épreuve les mécanismes internes de l’entreprise pour ensuite les valider ou pas. Au besoin, des correctifs seront suggérés afin que l’entreprise améliore sa façon de fonctionner.

La mission d’examen

Lors d’une mission d’examen, l’objectif est principalement de s’assurer que les renseignements financiers sont plausibles et donc, probablement conformes à la réalité. Par le fait même, il est possible d’avoir une juste représentation des états financiers de l’entreprise, lesquels seront certifiés.

Précisons que les démarches effectuées lors de la mission d’examen vont inclure la prise de renseignements, l’observation physique ainsi que les procédés analytiques.

Une question de prix ou d’exigence

Tel qu’illustré précédemment, la mission d’examen et l’audit financier effectuent des démarches différentes, lesquelles sont plus complexes pour ce dernier. En raison de cette réalité, le prix demandé pour y avoir accès est également plus élevé. Pour cette raison, les petites entreprises ainsi que les organismes à but non lucratif optent souvent pour cette option.

Bien qu’il puisse sembler logique de pencher en faveur de la mission d’examen, laquelle offre un niveau de garantie acceptable, le recours à l’audit peut être imposé par un concours de circonstances. En effet, un associé éventuel pourrait demander ce type de preuve, tout comme un bailleur de fonds ou bien un organisme offrant une subvention. Comme les sommes impliquées et la prise de risque peuvent être plus élevées, la garantie demandée le sera aussi également.

Vous aimeriez faire réaliser une mission d’examen ou un audit financier pour votre entreprise ou organisation? Contactez-nous sans tarder! Notre équipe se fera un plaisir de mettre son expertise à votre service.

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